Selon Tangi Le Calvez : “Le Web 3 doit rendre la donnée aux utilisateurs”.

Pourquoi le WEB3 est né ?

Plusieurs générations du WEB ont fait leurs apparitions depuis les années 1990.

Entre les années 1990 et 2004, le WEB 1.0 nous permettait juste de consulter des pages web.

Ensuite, entre 2005 et 2021, les géants du web tels que Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft (GAFAM) ont pris le contrôle de nos données dans une architecture centralisée. Durant la génération du WEB 2.0, ces plateformes avaient un contrôle important sur leurs utilisateurs en amassant de grandes quantités de données personnelles et de contenus.

Plusieurs générations du WEB ont fait leur apparition depuis les années 1990.

Crédit photo : El Dorado

Comment faire pour “rendre la donnée aux utilisateurs” ?

Le terme “WEB 3.0” fut inventé par Gavin Wood en 2014, informaticien connu pour avoir cofondé Ethereum, une blockchain (décentralisée et open source) disposant de sa propre cryptomonnaie (l’Ether, actuellement la deuxième du marché après le bitcoin).
Ainsi, depuis 2021 le Web 3.0 contribue à rendre internet plus juste, en permettant aux utilisateurs de prendre le contrôle, de recevoir une partie des revenus et d’éviter la censure.

En bref, l’idée du WEB 3.0 est de récupérer la valeur captée par les GAFAM, considérés comme les géants du web. Par conséquent, cette nouvelle génération d’Internet permet l’émergence d’applications décentralisées, on parle alors de gouvernance d’organisations autonomes décentralisées (DAO).

Quelles sont les caractéristiques de cette nouvelle génération d’Internet ?

Le WEB 3.0 est considéré comme une révolution d’Internet ou encore le 3ème âge de l’histoire d’Internet : un Internet décentralisé et sécurisé.

Ainsi, l’idée est de redonner le pouvoir aux utilisateurs en leur permettant de “transporter” leurs données d’un service à l’autre.

Le domaine des jeux vidéo, dans lequel il est possible d’acheter/vendre des objets virtuels est l’illustration du web 3.0.

Quel lien avec la blockchain ?

Le hashage consiste par un algorithme, à réduire un texte en une suite de caractères.

Le WEB3 est basé sur la blockchain et le métavers, il fonctionne avec le système peer-to-peer. Ainsi, cette nouvelle génération d’Internet intéresse particulièrement la crypto-monnaie.

Le métavers quant à lui fait référence au futur d’internet, c’est-à-dire un monde en réalité virtuelle au sein duquel les utilisateurs peuvent interagir.