CQFD – Plus de 20 membres de la Chambre des représentants avaient envoyé une lettre datée du 20 avril 2022, à l’administrateur de l’Agence de Protection de l’Environnement (EPA), Michael Regan. Les législateurs ont demandé à l’institution d’enquêter sur les effets négatifs de l’extraction de cryptomonnaies, et notamment de Bitcoin (BTC), comme : la pollution sonore, les déchets électroniques, et les émissions de CO2. La communauté crypto n’est pas restée les bras croisés face à cette attaque – sournoise ? Le CEO de MicroStrategy, Michael Saylor, et les entreprises membres du Bitcoin Mining Council, se sont également saisis de leur plume pour riposter.
Bitcoin et environnement : le plaidoyer vert
Michael Saylor fait partie des signataires de la lettre du 2 mai 2022 adressée à l’administrateur de l’Agence de protection de l’environnement. Cette lettre fut signée par plus de 50 défenseurs du minage du Bitcoin.
Il s’agit selon Michael Saylor, d’une « réponse pour dissiper la confusion, corriger les inexactitudes et éduquer le public ». Cette réponse indique que la lettre des représentants est « fondée sur plusieurs perceptions erronées du Bitcoin » et de son minage.
Les défenseurs du Bitcoin rejettent notamment les accusations selon lesquelles le minage génère des émissions de carbone. Ils précisent que les mineurs « achètent simplement de l’électricité au réseau, tout comme Microsoft et les autres opérateurs de centres de données ».
Bitcoin serait il vraiment une menace pour la planète ?
Les émissions de carbone dépendent plutôt « de la production d’électricité », et non de l’extraction de cryptomonnaies. Or, la lettre rappelle que la production d’électricité et donc les émissions, sont les conséquences :
« des choix politiques et des réalités économiques qui déterminent la nature du réseau électrique ».
Le plaidoyer en faveur du minage réfute en outre le chiffre de 30 700 tonnes de déchets électroniques par an produits par l’extraction de Bitcoin. Cette donnée est reprise par les législateurs dans leur demande adressée à l’administrateur de l’EPA. Cependant, elle proviendrait d’une source partiale dont la fiabilité serait douteuse.
La lettre co-signée par Saylor s’attaque également à l’argument selon lequel une seule transaction en bitcoin permettrait d’alimenter en électricité un foyer américain moyen pendant un mois.
Un raisonnement basé sur le coût énergétique par transaction BTC serait tout simplement erroné. La croissance énergétique future de Bitcoin dépendrait plutôt de deux variables.
Elle est fonction d’une part de l’émission de bitcoins – résultat du minage. La production de nouveaux bitcoins est quant à elle influencée par l’évolution du prix et de l’offre de la cryptomonnaie.
Cette croissance énergétique dépendrait d’autre part, « des frais que les utilisateurs sont prêts à payer pour effectuer des transactions ».
Bitcoin ne serait donc finalement pas une menace pour la planète ? Il offrirait plutôt une opportunité pour les États-Unis d’être « plus innovants, économiquement résilients, en fin de compte, plus forts à l’avenir ». Du moins, si l’Oncle Sam se décider à adopter « le réseau Bitcoin », et à accepter son minage.
Le Bitcoin Mining Council fera-t-il pour autant entendre raison à l’Agence de Protection de l’Environnement et aux autres législateurs qui veulent tout simplement un moratoire sur le minage de Bitcoin ?
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