Meta rose des sables – L’intérêt pour le metaverse, malgré le contexte économique et l’hiver crypto que nous traversons tous, ne s’essouffle pas. Bien au contraire ! Aidée par les technologies du web 3, la notion d’un monde virtuel, jumeau de notre réalité, continue d’insuffler un vent d’innovation auprès de nombreuses marques, dont récemment Amazon. Face à l’évidence, certains États et institutions tentent, eux aussi, de suivre le sens du vent. C’est le cas de l’Arabie Saoudite qui avait déjà confirmé ses choix politiques et économiques pour le web 3. Dans une annonce récente, le pays du désert persiste et signe sur sa stratégie blockchain en annonçant un partenariat avec The Sandbox.
The Sandbox et l’Arabie Saoudite : un grain de sable dans le désert
Plus grand pays du Moyen-Orient, l’Arabie Saoudite, malgré une régulation parfois capricieuse avec les cryptomonnaies, n’a eu de cesse de confirmer son amour pour le métavers et les opportunités qu’il peut lui permettre. C’est donc par la voix de la DGA saoudienne, de concert avec Sébastien Borget, le COO de The Sandbox, jeu métavers pixelisé sur la blockchain, que nos deux intéressés ont annoncé leur collaboration hier.
Durant une conférence à Leap Tech à Riyad les deux entités ont scellé leur collaboration et signé un mémorandum, une notre diplomatique. Sébastien Borget, de son côté, a annoncé la nouvelle sur ses réseaux, non sans exprimer un certain enthousiasme.
« Ce fut un véritable honneur de signer notre cérémonie de partenariat entre The Sandbox et le Digital Government Authority (DGA) de l’Arabie Saoudite, lors de la conférence leap2023, et nous sommes impatients d’explorer, de nous conseiller et de nous soutenir mutuellement dans les activations du metaverse. »
Crypto, metaverse et web 3 : pas de traversée du désert pour l’Arabie Saoudite
En travaillant ensemble, l’Arabie Saoudite et The Sandbox pourront développer de nouvelles infrastructures, offrant une autre dimension à l’expérience sociale. Notons tout de même que, pour le moment, le protocole d’accord ne dévoile pas les termes des négociations, ni même ce qu’il sera mis en place par les deux parties.
Enthousiaste, elle aussi, face aux technologies du web 3, cette annonce n’est pas un hasard pour l’Arabie Saoudite. Elle suit une politique entamée à la fin du mois de janvier évoquant les souhaits de création d’une MNBC (monnaie numérique de banque centrale) par l’Arabie Saoudite.
Après avoir confirmé ses avantages auprès des géants de la finance, des grandes marques et autres GAFAM confirmant son intérêt marketing, c’est au tour des États, des politiques et des gouvernements de prendre part au monde virtuel. Réelle stratégie politique et économique au Moyen-Orient comme en Asie, des villes, telles que Séoul confirment, elles aussi, la tendance. La France, elle, accumule du retard, continuant de réfléchir sur la pertinence du metaverse, là où d’autres ont déjà mis un pied dedans.
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