Les banques couronnées – Le contexte macroéconomique actuel n’a pas empêché l’Académie Royale des sciences de Suède, de jeter son dévolu sur un partisan de l’inflation. Au grand dam des soutiens de Satoshi Nakamoto.
Prix Nobel des sciences économiques : le Bitcoin y a-t-il sa place ?
La planche à billets et l’inflation ont été (de nouveau) récompensées. Les défenseurs du Bitcoin (BTC) continuent de se battre sur les médias sociaux, avec leur pétition annuelle. Ils souhaitent en effet que le prix Nobel des sciences économiques revienne à Satoshi Nakamoto.
Malgré ces efforts, les résultats ne seront pas au rendez-vous cette année. Le 10 octobre dernier, l’Académie royale des sciences de Suède a annoncé le nom des lauréats du prix Nobel de l’économie. L’ancien président de la Réserve fédérale, Ben Bernanke, et les économistes américains sont donc récompensés pour leurs « recherches sur les banques et les crises financières ».
Cette décision a de quoi horripiler les défenseurs du Bitcoin. Certains twittos rappellent que Ben Bernanke a eu recours à la planche à billets pour renflouer les banques en 2008.
L’ancien président de la FED personnifie, en quelque sorte, cet usage abusif d’un pouvoir centralisé qui n’hésite pas à mettre en œuvre une politique monétaire inflationniste dévaluant de manière importante les monnaies fiats, au détriment du pouvoir d’achat de la population.
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L’inflation récompensée
Comment interpréter cette décision de l’Académie Royale ? Un système excessivement inflationniste devrait-il acquérir plus de légitimité qu’un mécanisme monétaire déflationniste décentralisé, qui protège des abus d’un surendettement faisant payer le prix fort aux contribuables lambda ?
Les crises économiques passées et actuelles ne semblent toujours pas suffire pour insuffler un véritable changement de paradigme. À ce stade, de nombreux obstacles pourraient empêcher Satoshi Nakamoto de remporter le prix Nobel de l’économie. En effet, l’identité du fondateur du Bitcoin demeure un mystère. Et le Bitcoin revêt peut-être toujours cette image de la monnaie anti-fiat, au service du blanchiment d’argent. Pour la plus grande joie de ses détracteurs.
Faudra-t-il attendre que le prix du Bitcoin atteigne les 100 000 $ pour que les institutions reconnaissent que l’œuvre de Satoshi Nakamoto est là pour durer ? Verront-elles enfin que Bitcoin est en train de changer profondément certaines pratiques financières et monétaires ?
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