Polémique Recovery : sous pression, Ledger fait machine arrière et joue la carte de l’Open Source

Après plusieurs jours de débats brulants et de prises de positions parfois inconciliables autour de son nouveau service Recovery, Ledger a fait ce jour une série d’annonces à destination de la communauté. Parmi celles-ci, une ouverture plus large à l’open source, mais également le renvoi à plus tard de la mise en place de Ledger Recovery.

Service Recovery : Ledger prend cher

L’enfer cryptographique est pavé de bonnes intentions de démocratisation. Cet adage inventé pour l’occasion résume assez correctement le bourbier dans lequel Ledger évolue ces derniers jours, après la révélation des détails de son nouveau service Recovery.

On rappellera que ce service (sous forme d’option, dans le cadre d’une mise à jour validée physiquement par l’utilisateur, assortie d’une phase de KYC) permet la récupération de la seed phrase. Ladite seed phrase est présentée comme ensuite confiée à plusieurs acteurs réputés, évoluant dans autant de juridiction à travers le monde.

Et si l’approche technique et ergonomique s’entend, c’est surtout la « révélation » selon laquelle il serait possible d’extraire cette information qui a généré une levée inédite de boucliers.

En effet, Ledger est accusé de tout bord d’avoir menti (ou déformé la vérité) en affirmant depuis toujours que cette opération d’extraction logique ou physique était impossible pour quiconque.

Ledger a depuis explicité sa position, et ses patrons (ou représentants) n’ont pas ménagé leurs efforts pour exposer la raison d’être de ce service et répondre de leur mieux à toutes les questions possibles, y compris les plus gênantes concernant les possibilités d’actions gouvernementales à l’encontre des utilisateurs.

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L’open source, pour redonner confiance

C’est via un post du CEO Pascal Gauthier sur le blog de l’entreprise qu’on l’apprend : Ledger affirme avoir entendu la communauté, et décide de s’ouvrir un peu plus largement à l’open source. Une feuille de route est même d’ores et déjà présentée.

L’ambition est d’apporter des gages de bonne foi (et une bonne dose d’auditabilité) concernant une large gamme de produits et services Ledger.

Par ailleurs, Pascal Gauthier l’assure : le service Ledger Recovery ne sera pas lancé dans l’immédiat, en tout cas pas tant que l’ensemble de la documentation technique n’aura pas été diffusée, comprise et acceptée par sa communauté d’utilisateurs.

Ledger n’en est pas à sa première bataille, après la fuite massive de données clients subie par l’entreprise en 2020. En revanche, critiquée à l’époque pour une communication erratique, il semble bien qu’aujourd’hui la leçon ait été apprise au vu de la réactivité de l’entreprise. Ledger en 2023 semble soucieux désormais de montrer qu’il se soucie autant des retours de sa communauté que de la qualité de ses produits.

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