Interdiction de Binance – Les Philippines jettent l’éponge

Interdit d’interdire – Le bras de fer entre Binance et le groupe de pression philippin Infrawatch PH continue. Au nom de la défense des consommateurs, ce think tank veut faire plier le géant des cryptos. Pourtant Changpeng Zhao a montré sa bonne foi. Il cherche en effet à obtenir les licences légales aux Philippines mais jusqu’ici il a fait chou blanc. Le ministère du commerce et de l’industrie (DTI) et la Banque Centrale des Philippines (BSP) se renvoient la balle, incapables de prendre une décision. Passe d’armes à Manille sur fond de cryptomonnaie.

Binance serait hors la loi aux Philippines…

Tout a commencé début juillet quand le groupe de réflexion et de pression Infrawatch PH a envoyé une lettre au DTI et à la BSP. Il s’agissait de signaler aux autorités le comportement commercial de Binance aux Philippines. Rappelons que Infrawatch PH se présente comme un groupe de défense des intérêts du peuple philippin. Sa compétence couvre les grands travaux et les infrastructures du pays. Les domaines concernés sont les télécoms, les routes, l’eau, le logement, le transport ou encore l’électricité ou les mines.

Dans cette lettre, Terry Ridon accusait Binance de « cibler les consommateurs philippins avec des publicités publiées sans autorisation sur les plateformes de réseaux sociaux ». Cet ancien membre du Congrès – et président du groupe de réflexion – ne décolère pas contre les instances du pays qui laissent Binance, ce « danger public », agir à sa guise.

La Banque Centrale des Philippines aura-t-elle le dernier mot dans cette histoire ?

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…mais la loi est loin d’être claire !

La réponse des services de CZ ne s’est pas faite attendre. Dès la publication de cette lettre dans les médias, un porte-parole a déclaré :

« Binance prend la conformité au sérieux et travaille avec les régulateurs, les forces de l’ordre et les leaders de l’industrie. Ceci pour renforcer la sécurité et la durabilité au sein de l’industrie. »

En attendant, le BTI a fait savoir que ses compétences étaient limitées dans ce dossier :

« La cryptomonnaie et les autres formes d’actifs virtuels ne sont pas des produits de consommation. Le ministère du Commerce et de l’Industrie n’a pas compétence pour agir sur les demandes de permis de vente et de promotion des actifs virtuels (…) en l’absence d’une législation claire en la matière. »

Cette décision reviendrait plutôt à la Banque Centrale, seule autorité à pouvoir légiférer sur les « activités de vente ou de promotion liées aux produits financiers ». Voilà donc le gouvernement et la BSP dos-à-dos. Et pendant que les défenseurs du peuple vocifèrent, Binance continue son petit bonhomme de chemin.

La partie d’échecs continue entre Binance et les services de régulation du monde entier. Chacun avance ses pions et ses arguments en se réfugiant derrière des lois qui semblent parfois dépassées par ce nouveau monde numérique. La cryptomonnaie ne rentre pas dans les cases préexistantes et les gouvernements tentent de réagir avec les outils à leur disposition. Défense du consommateur ou du pré carré des banques ? Intérêt du citoyen ou des institutions en place ? Vous avez la réponse ? Écrivez-nous, ça nous intéresse.

En France, au moins les choses sont claires ! Enregistrement auprès de l’AMF, statut de PSAN, la plateforme de CZ est dans les clous. Courez vous inscrire sur Binance, LA référence absolue des exchanges cryptos (lien affilié).

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