Crypto et blockchain VS carte et chèque : le match des moyens de paiements

Que valent la carte et le chèque face à la blockchain ?- Avec la raréfaction de l’argent liquide, nous sommes de plus en plus nombreux à régler la majorité de nos achats à l’aide de cartes bancaires ou par virements alors que les chèques sont toujours très utilisés par une partie de la population.

Risques de rejet d’opérations VS immuabilité de la blockchain

Rares sont ceux qui sont familiers avec les méandres des procédures interbancaires liées à l’exécution des paiements cartes et chèques. Et si ce n’est votre cas, je peux vous affirmer que vous ne vous en portez pas plus mal.

Les chèques et leurs risques – un moyen de paiement qui devrait rester sur le banc

Commençons ce match en laissant le service au minitel des moyens de paiement : les chèques.

Le chèque est un moyen de paiement qu’affectionnent encore particulièrement certains commerçants ainsi que les clients des banques qui n’ont pas grandis avec Internet. Malheureusement pour nous tous, chacun de nous peut être amené à devoir utiliser le chèque dans certaines situations (chèque de caution, réservation de vacances etc.). Même le gouvernement utilise des chèques pour distribuer certaines aides…

La gratuité dont bénéficient les chèques joue en leur faveur alors qu’il s’agit certainement du moyen de paiement le moins sécurisé qui existe. Pourquoi ?

Premièrement, lorsque vous déposez un chèque sur votre compte, la banque vous avance le montant avant de véritablement s’assurer de l’encaissement effectif du chèque, lequel peut encore être rejeté par la banque de l’émetteur.

Et, si le chèque s’avère entaché d’une irrégularité après un contrôle de routine ou frappé d’une opposition formée par l’émetteur, votre banque redébitera alors votre compte du montant que vous pensiez avoir encaissé.

Ce qui peut facilement aboutir à un découvert non autorisé si vous aviez utilisé les fonds suite au crédit de votre compte.

Pour mieux comprendre le problème, il faut avoir conscience que le nombre de chèques émis chaque année en France (plus d’un milliard) rend impossible le contrôle de chaque titre. Ce qui facilite la fraude sur les chèques de petits montants sur lesquels, logiquement, les banques n’axent pas la majorité de leurs contrôles.

La blockchain, garante de la sécurité de vos paiements

Plaçons nous maintenant de l’autre côté du spectre, et convenons qu’un paiement réalisé en cryptomonnaies n’a que peu de chances de se voir annuler sauf circonstances très exceptionnelles. Une fois la transaction validée et confirmée, l’ajout des blocs suivants à la chaîne rendent en effet la transaction immuable et il est quasi-impossible de revenir dessus.

La sécurité de l’ensemble des paiements réalisés via la blockchain s’en trouve accrue.

Revenant en aux chèques dont un ouvrage complet ne suffirait pas à lister tous les risques.
Car les chèques peuvent être émis en blanc ou utilisés par quiconque a accès à votre chéquier, ce qui constitue évidemment un risque important si la banque ne vérifie pas systématiquement la régularité de votre signature.

Problème que résout fort opportunément l’utilisation de la blockchain et des clés privées que chaque utilisateur se doit de conserver précieusement.

A fortiori, plus de risque non plus avec la blockchain d’émettre un paiement sans provision, ce qui peut s’avérer tout aussi tentant que désastreux lorsque l’on peut écrire n’importe quel montant un chèque (bonjour l’interdiction bancaire).

Avec les cryptos, vous ne pouvez pas envoyer de l’argent que vous ne possédez pas, point final.

Et nous ne parlons même pas ici des risques élevés de détournement des chèques dont certaines organisations criminelles se sont faites la spécialité.

Notamment concernant les envois de chèques aux impôts. Opération facilement identifiable, et propice aux manœuvres frauduleuses. Raison pour les émirats arabes unis se sont rapidement penchés sur un système alliant praticité du chèque et sécurité de la blockchain.

Car si un tiers détourne le chèque et parvient à berner la banque (qui, comme évoqué plus haut, ne vérifie pas tous les chèques), il est impossible, sauf à être relancé par le bénéficiaire initial, de se rendre compte du détournement. Votre compte ayant bien été débité.

S’engage alors une lutte souvent longue avec la banque pour tenter de récupérer vos fonds alors même que vous n’avez pas commis d’erreur… Vous avez dit aberrant ?

Les paiements par carte, pas la panacée

Les paiements par chèques ne sont pas les seuls concernés. Un paiement carte peut aussi être rejeté.
Il vous sera fait grâce ici des 300 pages de Conditions Générales de Mastercard ou Visa concernant les paiements faits en France avec des cartes étrangères. Opérations qui placent souvent le commerçant dans une situation de faiblesse.

Ainsi, un client étranger peut demander à sa banque le rejet d’un paiement réalisé en France pour différents motifs auxquels il est parfois difficile de répondre. Cette possibilité est source de risque et d’insécurité pour les commerçants. C’est également le cas lorsqu’un vicieux malandrin utilise une carte volée.

Si la blockchain permet de réduire sensiblement ces risques, l’immuabilité évoquée plus haut va de pair avec une exécution prudente et une gestion rigoureuse de vos opérations.

Personne ne pourra venir vous aider à annuler une transaction opérée par erreur sur le réseau Bitcoin.

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Les prélèvements SEPA – le prélèvement qui ne demande pas toujours votre consentement

Depuis août 2014, le prélèvement SEPA remplace le TIP

Pour mieux comprendre la dangerosité que représentent les prélèvements SEPA (à ne pas confondre avec les virements SEPA), il est important de revenir sur leur fonctionnement.

En réalité, n’importe quelle société qui dispose d’une autorisation d’émettre des prélèvements SEPA (lesquelles sont délivrées par les banques) peut débiter votre compte bancaire en fournissant simplement votre IBAN à sa banque, laquelle ne demandera pas le mandat de prélèvement signé à son client car, comme elle ne connait pas le signataire (vous), elle ne peut tout simplement pas vérifier l’authenticité de sa signature.

Et voilà comment de nombreuses personnes se retrouvent prélevées au titre d’assurances ou de forfaits téléphoniques oubliés ou, pire, jamais souscrits, soit par erreur du créancier ou de sa banque, soit par malveillance (société créées dans le but de prélever le maximum de comptes possible).

Si vous ne suivez pas vos comptes avec attention (ce qui peut arriver quand vous avez la prudence d’avoir plusieurs banques), il est possible que ces petits prélèvements passent inaperçus.

Oh, la règlementation vous permet de les contester, mais seulement dans les 13 mois (article L.133-24 du Code monétaire et financier) suivants la date de débit… après, tant pis pour vous.

Revenons à notre chère blockchain et à nos « wallets ». Ces derniers fonctionnent sur un principe simple. Votre signature doit venir approuver toutes les opérations qui passent ou passeront sur votre compte. Lorsque vous utilisez un protocole de finance décentralisée (par exemple), vous devez d’abord approuver l’utilisation de vos jetons (en n’oubliant pas de définir une limite de montant) puis valider à nouveau la transaction.

Une fois celle-ci réalisée, vous pouvez révoquer ces autorisations à tout moment, ce qu’il est toujours intéressant de faire régulièrement pour sécuriser au maximum son portefeuille.

Cette méthode de fonctionnement est bien plus sûre, mais elle est aussi plus complexe et ouvre la porte à des arnaques qui jouent sur le fait que la plupart des gens ne comprennent pas réellement ce qu’ils signent sur la blockchain, un point qui doit encore faire l’objet d’amélioration pour favoriser l’adoption.

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Les cartes bancaires – faire confiance, mais à qui ?

N’avez-vous jamais été saisi d’un doute en renseignant bien calmement l’ensemble des informations de votre carte lors d’un achat en ligne ?

N’avez-vous jamais pensé que vous étiez en train de donner les clefs du royaume et l’autorisation, à des sociétés inconnus et plus ou moins sérieuses, de débiter votre compte ?

Alors bien entendu, les paiements sur internet sont de plus en plus sécurisés, et les sites intègrent maintenant massivement l’authentification forte.

Cela étant, fournir l’ensemble de ces informations, c’est faire confiance à un tiers pour éviter de vous faire plumer car n’importe qui, muni desdites informations, pourra utiliser votre carte sur des sites moins regardants que la moyenne.

Si les banques acceptent de prendre en charge une partie des opérations frauduleuses, c’est que le nombre de transactions par carte augmente sensiblement d’année en année et, avec lui, les frais et commissions perçus par les établissements bancaires. Nul doute que la plupart des exchanges qui proposent des cartes de paiement à leurs clients se sont aperçus de la manne financière que représentent ces frais.

Là encore, chacun devra faire un choix en son âme et conscience entre sécurité et facilité d’utilisation.

Avec la blockchain, vous pouvez payer n’importe qui, dans la monnaie que vous voulez, sans avoir à fournir à un tiers (comme Paypal qui s’arroge désormais le droit de donner des amendes à ses propres clients), l’ensemble des informations permettant de débiter votre compte.

Oui, cela semble basique, il s’agit pourtant d’une amélioration terriblement substantielle en matière de sécurisation des paiements.

Entre moyens de paiement vieillissants et nouvelles technologies, le choix semble évident.
ll serait vain cependant de vouloir enterrer immédiatement nos cartes et nos chéquiers. La blockchain est encore trop jeune et trop complexe pour être véritablement comprise et intégrée à l’ensemble des opérations de paiements. Mais celles et ceux qui s’y intéressent maintenant auront un avantage dans la compréhension du monde de demain.

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