Maths option Bitcoin – Le petit monde des cryptomonnaies a le mérite de nous proposer régulièrement des personnages hauts en couleur ! Des chefs d’entreprises de moins de trente ans déjà milliardaires, des stars qui achètent des images douteuses à plusieurs centaines de milliers de dollars et même un candidat à la présidentielle qui utilise les cryptos de manière très discutable. Faisons connaissance aujourd’hui avec le Prince Filip de Serbie. Il mélange dans un syncrétisme rafraichissant Bitcoin, Islam et éducation des enfants, le tout sur fond de Surfin’ Bitcoin à Biarritz. Souriez, l’été n’est pas tout à fait terminé !
Bitcoin et châteaux de sable, bienvenus à Biarritz !
La station balnéaire du Pays basque a été pour quelques jours l’épicentre de la crypto française à l’occasion de la conférence Surfin’ Bitcoin 2022. Et, au milieu d’une programmation pointue et renommée, un intervenant fait figure d’original : Filip Karađorđević, prince héréditaire de Serbie et de Yougoslavie, également connu sous le nom de Philip Karageorgevitch. Le descendant – sans royaume – des monarques yougoslaves se trouve être un infatigable défenseur des cryptos et plus particulièrement de Bitcoin.
Maximaliste autoproclamé, il a fait le discours d’ouverture de la conférence en axant son intervention sur les bénéfices de Bitcoin pour le grand public. Il s’est également fait remarquer en construisant sur la plage un château de sable tout en ironisant sur le fait de « construire en plein marché baissier ». Mais, cet habitué des magazines people a de plus quelques idées bien à lui à partager avec la communauté.
Le Prince Philip de Serbie veut mettre les cryptos au programme scolaire
On l’a notamment entendu en juillet dernier, au Bitcoin Miami, déclarer qu’il n’avait pas le pouvoir de donner un cours légal au Bitcoin dans son pays, mais qu’il le regrettait. Il a également affirmé à cette occasion que « Bitcoin était compatible avec la Charia ». Il souhaite le voir se généraliser dans tous les pays où vivent des musulmans. Présent en France depuis quelques jours, il a surtout voulu développer l’idée d’une éducation à la première des cryptos :
« Les enfants doivent comprendre ce qu’est Bitcoin. L’essentiel est l’histoire de l’argent (…) C’est quelque chose qu’on ne nous a pas enseigné dans les écoles. »
Prenant son propre fils en exemple, il a ainsi poursuivi en expliquant que celui-ci essayait de « se faire une idée ». Du haut de ses quatre ans, le petit Prince Stefan comprend « que Bitcoin existe et que son père aime en parler ». Derrière ces déclarations médiatiques et parfois un peu brouillonnes se cache tout de même l’idée plutôt pertinente d’éduquer les enfants à la monnaie pour en faire des citoyens éclairés et maîtres de leurs finances. Ce qui ravira, sans nul doute, les auditeurs présents au Casino de Biarritz et tout acquis à sa cause.
« Le bitcoin, c’est la liberté et c’est quelque chose que je veux pour tout le monde ». Voilà ce que Filip Karađorđević avait proclamé en mars dernier. Il était alors devenu la coqueluche des maximalistes du monde entier. Merci à son altesse de distiller à notre intention quelques gouttes d’hopium à l’heure où les Cassandres sortent du bois en meutes pour annoncer un hiver glacial.
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